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LA COLLINE AUX CIGALES
14 novembre 2012

Flash.

Factice ou réel, toujours dans la muselière du temps, le silence remplit les auges du voyage dans le voyage, des heures capricieuses et du tapage nocturne. L’amour est d’abord né dans l’amour comme le soleil dans le feu. Et pourtant à la tombée du jour,...
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12 novembre 2012

Après être tombé au fond de la nuit.

Après être tombé au fond de la nuit.
Ne m’oublie pas, la vie continue. Ne m’oublie pas, le bout du monde est si proche. Mon cœur a cessé de battre de l’autre côté du vent, sur la face froissée du givre. La terre plate et longiligne a des revers fantomatiques. Elle a conservé l’haleine fraîche...
11 novembre 2012

De bric et de broc.

Une feuille blanche Le mot dans l’or noir du dessous La nuit passe et, Le séjour d’un cœur Ferme la terre avec ses pieds Chaque vent transporte la ruine D’un autre vent plus impétueux Raisins secs et amandes Dans l’armoire Une étagère où l’on pose La...
10 novembre 2012

L’heure passagère.

L’heure passagère.
La mort qui te contient laisse pousser des fleurs sur des chemins escarpés. Les racines ainsi alignées se rejoignent sous terre en un joli bouquet de couleurs. Il ne faut pas tout voir pour sentir le temps s’user de lui-même. Il se régénère dans les tourbillons...
10 novembre 2012

Cette terre que je ne soulève plus.

Cette terre que je ne soulève plus.
Je me construis, toujours et encore, sur mes cendres, sur mes ruines antérieures. Depuis l’aube déchirée jusqu’aux troublantes réminiscences du noir. Empalé sur le vertige, ma vie ressemble aux couleurs des tornades qui dévalent dans mon esprit. Déjà...
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8 novembre 2012

***//***

Je serai l’aigle immobile sur la joue d’un nuage Plus personne ne pourra rêver les yeux grands ouverts Avec nos petites mains, nous mangerons le corps des ténèbres Nous festoierons autour du bûcher de la mémoire Posé sur l’horizon, un navire poursuivi...
8 novembre 2012

Mais, il ne faut pas.

Mais, il ne faut pas.
Tu peux rire de moi. Tu peux me suspendre aux cris de la faim. Jamais, je ne saurais retenir dans mes poings le visage des hommes. Trop de tremblements ricochent à la terre de mon Eden. L’air est sur mes épaules avant et après le feu. L’intervalle est...
7 novembre 2012

Les bougies derrière nos paupières.

Les bougies derrière nos paupières.
A nouveau, l’insignifiant de la matière désorientée, la connaissance du monde qui perturbe l’air que je respire. Ton souffle congédié brousse encore l’eau sur mes yeux, il demeure cette piqûre insoutenable, cet encroûtement au néant, cette soudure au...
6 novembre 2012

De l’encre fraîche coule de mes doigts.

De l’encre fraîche coule de mes doigts.
Un chuchotement sur le bord de mes lèvres recherche le délice goûté au premier jour. Un calice de baisers où l’aube naissante apporte sa goutte de blanc. Nos corps de poussière s’alitent dans le passé et nos amours mortes pagaient sous la roche du temps....
5 novembre 2012

Sous la cascade, le parapluie est inutile.

Sous la cascade, le parapluie est inutile.
Ma liane douce, mon attache tendre, il serait fou de croire malgré tout à une éventuelle liberté d’être et d’agir. Je te vois encore comme une image éclatée, comme une brisure sur la vague qui s’éloigne. Ma femme perdue, mon amour détourné. Je t’ai vue...
3 novembre 2012

Je suis sur la route de l’espoir.

Je suis sur la route de l’espoir.
Cet absurde élan par lequel on redevient instantanément celui que l’on fût. En un éclair, les lèvres se gercent et le regard pâlit. Une lanterne passe par-dessus les ombres, le chemin s’éclaire brièvement puis disparaît à nouveau dans la pénombre. J’ai...
3 novembre 2012

Je te désire de tout mon être.

Je te désire de tout mon être.
Nous atteindrons ce lieu mystérieux où fulminent des lambeaux de clarté sur des zones inaccessibles. Un peu avant la nuit, nous aurons touché l’heure sur sa pointe et l’énigme du noir rebondira sur le miroir devenu une pendule. Ma sœur, c’est mon cœur...
2 novembre 2012

Alors, je ris.

Alors, je ris.
Il convient désormais de se dépouiller entièrement et de lâcher les branches du ciel. Nous devons laisser choir tout ce qui se résume de la pensée et de son acquiescement. Il faut à présent s’incliner à la clarté qui existe sans nous et voler aux sens...
1 novembre 2012

Le refuge est fugitif.

Le refuge est fugitif.
Si l’ombre nous cache, il faut s’en libérer. Derrière mon alphabet, la montagne se hisse pour te faire croire aux sourires dans l’encoche. Le regard d’un œil de verre est porté disparu dans la veine pure du blé créateur. Tout vient à moi et repart. J’embrasse...
1 novembre 2012

Comme une foudre tonitruante.

Comme une foudre tonitruante.
Tu t’en vas et tu laisses mon ennui se faire dévorer par la fosse du chagrin. Pourtant, mes yeux conservent la trace du printemps. Armés contre le temps, ils couturent l’éternité dans les mailles tendres de mon désespoir, et je dors dans cet amas de fruits...
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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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