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LA COLLINE AUX CIGALES
7 avril 2012

Une nostalgie pour donner du sens.

Le cœur est sans cesse menacé par le manque de souffle. L’amour désaltère les sentiers arides où la menace s’est polie. Des poussières venimeuses se répandent avec le vent, elles déboisent les arpents solitaires. Voyageur aux mille chemins toutes les routes se croisent comme des bosquets de ronces. Toutes les étincelles mortes s’endorment dans le même oubli. Le bruit qui s’amoncelle derrière nous n’a plus d’orchestre. Sur le miroir de tes yeux, la cascade des jours heureux s’achève. Nous sommes séparés, arrachés au lait du jour. Une cire fond doucement, un goutte à goutte sur nos fronts et une lueur gitane meurt dans un éclair. Nos vies sont des cordes. Lacets défaits sous nos chairs, nous marchons sur la tête, nos cœurs en avant. Un lasso tournoie au-dessus du vertige. Nous habitons l’orage où né de toi, je reste inachevé.    

« La plage qui chaque hiver s'encombrait de régressives légendes, de sibylles aux bras lourds d'orties, se prépare aux êtres à secourir. » - René Char.

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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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