Aller pour revenir.
C’est une disposition acquise
Finalisée
Où le jour s'avancera
L’effort abouti de la pendule sonne
Le temps est devenu réflexe
Les détails s’y engloutissent
L’espacement tire le trait
Aligne le cœur
Ta voix résonne
Et appréhende la forme
Des pointillés mal agencés
Grouillent à l’intérieur
D’un pot de clous sans tête
Labyrinthe calqué
Sur l’exercice de la perte
Rien ne s’accroche
Nous buvons à l’inertie
Qui persévère sans but
L’air se plie plus aisément
Après l’avoir déjà été
Ta peau anonyme
N’habille plus personne
Nos chairs imprécises
Longent le désir acculé
A son propre pouvoir
Nous avons l’habitude
De ne pas en avoir
Et pourtant
L’improvisation nous accable
Le présent fait corps
Avec l’initiative inconsciente
Tes yeux sont deux bulles de savon
Où s’éclate la routine
Nos esprits ont un corps
Bien trop petit pour aimer
Sans tendre les bras
A trop penser l’autre
On ne pense plus soi-même
Dans le transfert existe
La perte de l’initiative affective
La juste respiration
Est sans culture
Nos cœurs sont des verres trop pleins
Nos vies des infortunes à saouler
Je suis agi de toi
Comme une peinture muette
Sur un tableau.