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LA COLLINE AUX CIGALES
31 août 2011

Confucius

« On ne mesure pas sa vie au nombre de respirations qu'on a prises mais au nombre de moments qui nous ont coupé le souffle. »
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30 août 2011

Et, je veux arroser la vie qui pousse de la mort.

Et, je veux arroser la vie qui pousse de la mort.
Il faut que la mort de ceux qu’on aime, nous soit traduite par la volonté désespérée de vivre encore plus entièrement. Je m’applique à accueillir ton départ comme un cadeau d’existence, et non comme un fardeau. Cette mort a fait renaître en moi l’ardeur,...
29 août 2011

Crépitement.

Crépitement.
Une odeur me transporte. Citron cintré, perché à l’embouchure des narines. L’air immobile lâché dans l’immédiat. De la pulpe d’insuffisantes bouffées d’aurores au fond des gorges du souvenir. Tout ce qui n’a pas connu l’absolu, l’apothéose, rechigne dans...
28 août 2011

Aveugle d’être.

Aveugle d’être.
Cette règle de clarté qui me fait avancer dans le noir. Assis sur la roue des ombres, j’avance dans le noir de l’amour, attelé à l’enfance qui sommeille. Les yeux fendillent par la sécheresse, et mon regard voudrait sortir de son orbite, mais ton image...
28 août 2011

Emily Dickinson

« On apprend l'eau - par la soif La terre - par les mers qu'on passe L'exaltation - par l'angoisse La paix - en comptant ses batailles L'amour - par une image qu'on garde Et les oiseaux - par la neige. » - Poèmes -
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27 août 2011

Se libérer de son vécu.

Se libérer de son vécu.
Soumis à la tempête, les mégots de temps s’envolent. Il faut apprendre et réapprendre sans cesse à se libérer de son vécu autrement qu’en mourant. Des oripeaux entre les lèvres de la pulsion crachent leurs démons. Je souque et je souque, mais la rade...
25 août 2011

Pléthore d’opalescence.

Là-bas, si loin, c’est ici Une tige de fer touche au feu Tes yeux sont des tisons où se décharne l’attente Nous , fractionnés et refaçonnés à l’infini Nos lames plongées dans le gouffre Réapparues Poussières et montagnes Recroquevillées Si petits. Si...
25 août 2011

Algue effilée.

Algue effilée.
Une fleur pousse dans le gosier des mots. Un violon sur le sable effleure le vent. Le monde pénètre la vie à coups de machette. Une clairière dans le ciel comme un signe de l’univers vivant. Les mots blessés se soumettent aux menottes de la parole. Ils...
23 août 2011

Laisser dire.

Laisser dire.
Nos hérédités se vident dans la béance de l’autre et nous aurons tout à l’heure la sensation d’être des géants dans un monde trop petit. Néanmoins, à la ruine de mon théâtre de mots, tu m’éprouves dans le bouillon de mon volume où tonne la criée, le tue-tête...
22 août 2011

Je m’achève à ton chevet.

Je m’achève à ton chevet.
Larmes arrachées au destin, pupitre d’eau mouillé, purin d’amour logeant l’inanimé, il faut paraître et offrir à ton regard des givres pourléchant la vitrine. L’éloignement a perdu la salive des mots, mais la parole asséchée garde encore une part de candeur...
21 août 2011

De bout en bout : l’intention.

De bout en bout : l’intention.
Une bicyclette en haut dans le ciel ! Je touche à tes cheveux. Au bout des aires blanches des oiseaux sont à bout. A bout d’ailes, à bout de souffle, au bout du bout dans l’escalade du vertige qui pique dans le crâne et sous les pieds. Après de multiples...
20 août 2011

Une brève rumeur traverse nos corps.

Une brève rumeur traverse nos corps.
Le ciel tout d’art rempli dégurgite sa mousson. Sa blouse épaisse enveloppe d’un blanc sculptural la lumière endolorie. Le calme comme une fontaine sans eau influe le rythme des peaux. Messager sans message, il nous regarde lorsque nos voix chutent de...
20 août 2011

Je dors éveillé.

Je dors éveillé.
L’anémie du regard dessine une bévue. Tes mains fouillent ma langue, mon corps, mon sang. Et puis, des fruits frais. Du mou pour les arbres et les feuilles. Une rime assoupie se réveille comme un enfant le jour de son anniversaire. Ce n’était que du temps....
19 août 2011

Il n’y a que…

Il n’y a que…
Dans le duvet de tes yeux le souffle lent des brises douces. Deux mots de rien. Une pie bavarde sur l’étendoir. La culasse du tracteur a cédé. Derrière la maison traîne toujours des cartons. Sur ta langue, l’ortie des jours blêmes. Ton tiroir est vide....
19 août 2011

Plus loin, une planète.

Plus loin, une planète.
Une miette d’orge génétiquement transformée n’a de cesse de modifier l’organise de ma terre. J’aime sans savoir, et je sais sans aimer. L’addiction projette et me projette. Il n’est plus possible de vivre sans projection. Demain a cinq jambes et Fukushima...
18 août 2011

Détour.

Détour.
Tous les cœurs sont parents. Portes ouvertes où nulle cérémonie n’a eut lieu. Le suicide divin des arbres où ravinent les ombres désespérées. Je pose ma main sur les cendres de ton cœur, et c’est le rêve qui disjoncte. Lumière de frayeur entremêlée à...
18 août 2011

Ramassis de brouillard.

Ramassis de brouillard.
Toutes les personnes que j’ai péniblement haïes sont mortes. Hasard malencontreux, je n’ai d’autres choix que d’aimer si je n’escompte pas décimer l’humanité toute entière. Fulgurance de la pensée où l’on ne s’échappe pas, à soi-même, de soi-même. Gravité...
18 août 2011

Broutille. (2)

Broutille. (2)
Dans le prépuce de ta voix, le murmure qui susurre la blessure qui te nie et t’adule tout à la fois. Le son premier, originel, où s’ajoute le refus, la révulsion et le malaise d’une unité revisitée par ta langue, par ton chevrotement, par la déchirure...
17 août 2011

Une réponse possible.

Une réponse possible.
Un mot. Et, l’odeur de soi se suspend aux lèvres. La pulsion n’est pas un achèvement. Un écoulement mystérieux laisse s’enfuir l’eau qui parcourt mes tempes. Le bruit qui court dévisage la peur souveraine restée dans la pierre. On meurt de mille morts....
17 août 2011

Le mot qui ne vient pas.

Le mot qui ne vient pas.
Et puis tu sais, il y a les mots qui ne viennent pas. L’engourdissement de la source, le levain en promesse d’oedèmes. L’angoisse qui cadenasse, la torpeur maligne des intentions terrassées dans leur spontanéité. D’ailleurs. Tu aurais voulu dire… mais...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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