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LA COLLINE AUX CIGALES
31 mars 2011

L’heure est dite.

L’heure est dite.
Juste être là… avec deux doigts d’ironie, une pincée dépoussiérée, une larme reconquise. L’entaille est déjà faite. On se retrouve comme on s’est quitté ; on se quitte comme on se retrouve. Le temps se reçoit comme un cadeau. Chaque choix est un couperet...
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30 mars 2011

Jean Cocteau

- Nous sommes le rêve d’un dormeur qui dort si profondément qu’il ne sait pas qu’il nous rêve. - J’étais aussi mort avant de naître que je le serai après avoir vécu. J’ai donc de l’abolition de la personnalité une interminable habitude. - L’harmonie c’est...
29 mars 2011

Nos souffles sont restés dans la suite.

Nos souffles sont restés dans la suite.
Juste être là… avec deux doigts d’ironie, une pincée dépoussiérée, une larme reconquise. L’entaille est déjà faite. On se retrouve comme on s’est quitté ; on se quitte comme on se retrouve. Le temps se reçoit comme un cadeau. Chaque choix est un couperet...
28 mars 2011

Nos souffles sont restés dans l’abandon.

Nos souffles sont restés dans l’abandon.
J’apprends à te parler en dehors de l’étau des voix, dans l’ecchymose des mots, dans l’orage de la salive de mes grondements, de mes grognements. Dans ce gisement de songes où ton sépulcre est un nid de poudre brillante. Ta mort nous a quittée. Demeure...
24 mars 2011

Préfiguration.

Préfiguration.
Toute une puissance enfermée dans une détermination, tout un amour clavé sur l’appentis des ombres. Regarde avec moi : C’est l’heure de la catapulte, c’est l’heure de l’invasion, c’est l’heure de la naissance qui se meurt pour donner vie à une autre vie,...
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22 mars 2011

Gorgée d’eau.

Gorgée d’eau.
Ce que tu ne savais pas, ce que tu n’as pas su, ce qui est advenu, tout cela tu l'as comblé sans le prévoir. Parce que ton acte incisif est celui d'une liberté retrouvée. Parce que lucidement obtempéré, volontairement administré. Parce que nos vies puisent...
22 mars 2011

Contigus.

Contigus.
Mémoire cellulaire, tu souffles sur mes braises et je m’enflamme à nouveau dans le repenti des ombres. Plus tard se mesure les effluves du consenti. Plus tard l’heure retourne à la pendule. Plus tard nous vivons le lieu comme une pointe. Etre, pour faire,...
21 mars 2011

-- R019 --

-- R019 --
Ce matin j’ai bu au soleil levant. Tes yeux avaient le goût des jeunes pousses de blé. Ta mémoire flottait dans la mienne et tout paraissait en double épaisseur comme sur un tableau de Van Gogh. Une douce émanation d’un parfum fleuri pénétra mes narines,...
20 mars 2011

Hoax.

Hoax.
Nous irons débusquer et déchiffrer nos reliques. Elles ne conserveront pas le secret qu’elles paraissaient avoir. L’énigme s’oubliera elle-même dans le jour qui ne pose plus de questions . A cet instant, délivré de sa pesanteur, elle prendra sa voie de...
20 mars 2011

-- R018 --

-- R018 --
Tu sais, les mots me travaillent autant qu’ils intercèdent à mon esprit. Davantage même puisqu’ils triturent l’organisation cathartique de ma pensée ainsi que le factice minoratif des purges qui l’accompagne. Donner la parole aux mots, c’est en quelque...
20 mars 2011

-- R016 --

-- R016 --
Un bout de toi comme une présence goûteuse et précieuse… Quelques pelures d’émotions se déposent sur l’aiguille fragile du temps. Là où l’évidence avait cru s’épuiser, tes mains de fée ont déposé des caresses bistre où perdure le toucher, et leurs douceurs...
18 mars 2011

Nous nous effaçons d’amour.

Nous nous effaçons d’amour.
Me savoir m’oblige à un barbarisme, à une fureur déployée, à dissocier de l’abîme l’idéalité par laquelle j’offre à ma conscience le soin de filtrer la connaissance par l’intuition qui m’accorde le statut de forme projetée. J’habite mon propre film. J’habite...
18 mars 2011

Buveur d’étoiles, buveurs de poisons.

Buveur d’étoiles, buveurs de poisons.
Chaque bulbe de toi est un morceau de solitude. Il est un territoire hermétique, un monde clos, que seul l’amour parvient encore à pénétrer quelquefois. Chaque représentation, chaque image broute aux âmes mortes. Nos âmes mortes. Chaque relent nous est...
18 mars 2011

Boris Cyrulnik

« L'Amour est une surprise qui nous arrache à l'insipide, l'attachement est un lien qui se tisse au quotidien. » - L'Éducation - Mai 2001 « Le paradoxe de la condition humaine, c'est qu'on ne peut devenir soi-même que sous l'influence des autres. » -...
17 mars 2011

-- R017 --

-- R017 --
La vie nous impose son halo tectonique, l’arasement de sa création, l’écrasement paradoxal du mouvement, la fusion et la fission du temps qu’elle accorde. Il n’est plus question de la prendre telle. Il n’est plus question de l’habiter comme une grange...
16 mars 2011

Les relents de l’absurde.

Les relents de l’absurde.
Le temps est décidemment un fleuve sans rive. Dans quel temps se passe l’amour ? Dans quel présent vivons-nous ? Là, ici, maintenant : tes mains sont encore celles qui caressent ma nuque, tes yeux sont ceux par lesquels j’ausculte encore mes brèches....
14 mars 2011

Un rachat, un acquittement.

Un rachat, un acquittement.
L’amour est une revanche. Ne plus être seul. Ne plus se sauver par soi-même, attendre que l’autre soit le complément de son projet intérieur. On s’invente. Te dire l’aversion qui me congédie de moi-même, c’est prendre le risque de m’effondrer et d’être...
13 mars 2011

-- R014 --

-- R014 --
Je t’écris, maintenant, même si tu ne liras pas. Et comme si l’absence n’existait pas - l’absence est vaine de son propre vide -, je charrie mes mots et mes phrases comme si je te sentais vivre, comme lorsque vivante, je touchais à la chaleur de ton corps,...
13 mars 2011

-- R015 --

-- R015 --
Parce que demain est un Toujours lacéré d’évènements, parce que t’écrire est un gage de temps rétracté, un warrant indéfinissable, parce qu’il faut réduire les vallées de larmes et les chemins de contusions, parce qu’enfin il faut loger le dénouement...
12 mars 2011

Abdiquer dans la survivance.

Abdiquer dans la survivance.
Le détachement est griffé à son commencement, il marche dans les roseaux, il se dérate à l’ombre des cailloux, il fuit l’instant qui le condamne à suspendre. Ton visage s’agite dans ma mémoire. Il faut désimpliquer les yeux. Il faut le raffut des naufrages....
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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