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LA COLLINE AUX CIGALES
31 janvier 2011

Ecrire pour ne pas mourir de suite.

Ecrire pour ne pas mourir de suite.
Jamais ailleurs, le temps se foudroie lui-même, lui qui ne berce que l’obsolescence de la marge où l’on cloue les heures qui s’amoncellent. Il consacre à mon amour chaque seconde où la volonté se concentre sur sa chute. Je n’écris plus pour délivrer la...
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30 janvier 2011

30 janvier 2011

Peut-on, encore ?

Peut-on, encore ?
Comment vais-je pouvoir aller jusqu’à toi ? Morbide froid où la courbe de tes yeux est devenue le rectangle du dépotoir et la poubelle des mots. Voyelles d’amour un temps mariées à l’exclamation et aux virgules séparatrices des rythmes. Il semble que...
29 janvier 2011

Ta voix est une archive brouillée.

Ta voix est une archive brouillée.
Serait-ce la vie qui soit une euthanasie régulée et fréquentielle ? Dans le suicide provisoire et fragmenté du sommeil, mes chants tendus sont des crépitements anémiques, mes paupières des transhumances indomptables où des giclées de murmure se dissipent....
26 janvier 2011

Demain pour toujours.

Demain pour toujours.
L’éternité est dans l’eau qui court avant le soleil, dans le blanc qui précède la neige : c’est la vie avant sa respiration. C’est la nuit en feu, gardienne patiente du désir qui ne connaît pas le manque. C’est le feu de la nuit qui ne sait rien du sulfure...
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25 janvier 2011

Cerbère figuratif.

Cerbère figuratif.
L’heure s’échappe, victime de s’être comptée. Une ligne se courbe et l’horizon tout entier s’épluche comme une olive noire. C’est la fourrure de l’avenir qui s’en retourne sur ses pas. Oui demain vient rendre visite à cet œuf de perdrix nichant dans les...
22 janvier 2011

A Émile Paul Grindel

Deux mots livrés à l’infiniment précis Puis une lueur courroucée Où s’effrite la multitude Que seul le singulier connaît par son prénom.
22 janvier 2011

22 janvier 2011

La baie où la lumière s’évapore.

La baie où la lumière s’évapore.
Le temps est devenu un ami. Un enlumineur boiteux qui donne le rythme aux souliers de mon cœur. Je ne suis jamais autant attaché à l’embrun de mes sens que lorsque le brouillard me mouille du son de ta voix. Pousse donc ton cœur jolie fleur aux épines...
20 janvier 2011

Il faut que la secousse remue le bout du jour.

Il faut que la secousse remue le bout du jour.
Des remontées de mémoire viennent ici piller l’instant. Elles s’emparent de nos entrailles et se hissent dans les filets des jours heureux qu’elles ramènent à la surface comme ces gouttes d’eau salée sur le bord de nos yeux. Le sommeil est une archive...
20 janvier 2011

Encore là ! Toujours là !

Encore là ! Toujours là !
Sous les semelles de la terre foulée s’est écrit en des lettres à mille caractères l’urgence de l’inassouvi. Tant d’heures blanches pour ne dire qu’une absence migrante, un chaland glissant de ports en ports, une dégénérescence qui échappe à la volupté....
18 janvier 2011

Les yeux fermés… la tête sous un carton.

Les yeux fermés… la tête sous un carton.
Non, il ne faut pas seulement attendre… et laisser filer le temps. Il faut également retrouver la part d’étonnement qui foudroie la réalité brute et lui offrir l’horizon de son émerveillement renouvelé. Nous ne devons plus regarder pour voir, mais nous...
16 janvier 2011

Il est des matins comme des vitraux gercés.

Il est des matins comme des vitraux gercés.
Ce matin, la nostalgie se trémousse comme une passagère clandestine. Rien ne lui échappe, elle se glisse partout où la vie s’indiffère. Le chant des misères colportées par le vent se clipse et se grippe comme un boulon rouillé qu’on ne peut plus défaire....
16 janvier 2011

15 janvier 2011

Une lampe est pleine de tes yeux.

Une lampe est pleine de tes yeux.
Ouvre mon cœur dans ta chair où retentit le vide. Ma joie, mon blé, mon vin de feu, ma joie relâchée des ombres : c’est toi. La mort fait rompre toutes les tristesses. Elle réveille l’éternité dans son chaos sombre et elle développe dans la mémoire vivante...
13 janvier 2011

Toute entière.

Toute entière.
Juste quelques mots installés dans l’herbe, une robe verte au milieu de nos jours gris. Juste un silence dans le bruit de tes attentes, et nos bouches se sont tues au coucher du soleil. Mon cœur couché dans ton hamac. Ma bouche dans ton harnais. Mes yeux...
13 janvier 2011

Charles BAUDELAIRE

« La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme Dans le déroulement infini de sa lame… »
13 janvier 2011

Gaston BACHELARD

« Le temps se charge de réaliser le probable, de rendre effective la probabilité . »
12 janvier 2011

Où l’avenir se soutient de lui-même.

Où l’avenir se soutient de lui-même.
Et puis continuer. Parce qu’il le faut. Parce que je dois m’humecter de l’eau et du sommeil qui soupire ici. Parce qu’il faut dérober aux moulins des ombres les ailes qui continuent à tourner malgré le vent cessant sa course. Mon cœur est une coquille...
9 janvier 2011

Après la survivance. (Merci Sonya)

Après la survivance. (Merci Sonya)
Variations confuses, je m’imbibe et me madéfie de l’ébriété d’une planète sans visage. Je m’inocule de sensations fourbes et intraduisibles. Nous sommes des marques inscrites sur nous-mêmes. Nous avons la sensation de marcher sur des landes de vie, alors...
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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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