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LA COLLINE AUX CIGALES
31 décembre 2010
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30 décembre 2010

Une cause d’espoir où le hasard s’éteint.

Une cause d’espoir où le hasard s’éteint.
Au détour de tes lèvres, j’entrevois un long filet blanc. Une trace fine ineffaçable. Un fil à peine perceptible comme une lueur clignotante dans le noir profond. Et, je vis dans l’attente. Dans l’attente de la surprise et du saisissement de l’admirable....
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29 décembre 2010

Marcel CONCHE

« La mort ne peut plus m'enlever ma vie. » Marcel Conche, à l'occasion de la parution de son Journal étrange, nous a reçus chez lui, dans l'Ain. Il revient sur ses origines paysannes, son athéisme, sa conception de la nature, de la morale et sa vision...
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27 décembre 2010

Dans l’abandon impertinent du courage et de la bonne foi.

Dans l’abandon impertinent du courage et de la bonne foi.
Serait-ce la vie qui soit une euthanasie régulée et fréquentielle ? Dans le suicide provisoire et fragmenté du sommeil, mes chants tendus sont des crépitements anémiques, mes paupières des transhumances indomptables où des giclées de murmure s’enfuient....
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24 décembre 2010

Toujours au bord du naufrage de l’éphémère.

Toujours au bord du naufrage de l’éphémère.
Chaque bulbe de toi est un morceau de solitude. Il est un territoire hermétique, un monde clos, que seul l’amour parvient encore à pénétrer quelquefois. Chaque représentation, chaque image broute aux âmes mortes. Nos âmes mortes. Chaque relent nous est...
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22 décembre 2010

A l’intérieur de notre corps la mémoire.

A l’intérieur de notre corps la mémoire.
Oui, j’ai entaillé cette voix sourde qui résonne jusqu’aux abîmes et j’ai reconnu la peur étranglée du va-et-vient de l’hésitation qui précède la construction du possible. Regarde-moi, encore frémir comme un tissu oublié dans une Foire Fouille de temps...
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22 décembre 2010

Guillevic

« Lorsque nous tremblions L'un contre l'autre dans le bois Au bord du ruisseau, Lorsque nos corps Devenaient à nous, Lorsque chacun de nous S'appartenait dans l'autre Et qu'ensemble nous avancions, C'était alors aussi La teneur du printemps Qui passait...
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22 décembre 2010

Des mots :

« Ce que tu donnes est à toi pour toujours. Ce que tu gardes est perdu à jamais. » - Proverbe soufi - « On ne subit pas l'avenir, on le fait. » - Georges Bernanos - « Le plus bel acte, c'est l'acte gratuit. » - Jean Giono -
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21 décembre 2010
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21 décembre 2010

^^ - Z - ^^

^^ - Z - ^^
Le temps s’écoule… malgré tout. Et, hier encore dans la fraîcheur de l’herbe d’une aurore naissante, et aujourd’hui aux pointes mûries des blés jaunes. Des coquelicots se fanent. De l’expérience des jours amassés et entassés sur le rebord des mémoires,...
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18 décembre 2010

Le désherbage de l’attente.

Le désherbage de l’attente.
L'absence se prolonge indéfiniment sur des boulevards de disette. La pénurie redouble l’ardeur du manque dans une tirade répétitive, une tension renouvelée. C’est une absence si naïve et si hébétée de vide qu’elle confère à l’implosion du sentiment un...
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16 décembre 2010

Dans ta sève je me devine

De ta peau à ma peau, l’interstice Où se loge frivole la peur soumise Comme une lune dans une éclipse Une lueur douce sans artifice. Dans tes mots résonne ma voix Une trompette virtuelle sans orifice Une phrase d’ouate de toi et moi Dans l’absolu silence...
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14 décembre 2010

^^ - Y - ^^

^^ - Y - ^^
Tu le sais, ma doudou d’amour, j’ai vu jusqu’à devenir aveugle. Et sur ce sable taché traîne encore des coquillages vidés, des châteaux inachevés et dépeuplés de sens. Je suis impuissant et rompu à d’incessantes bouffées de déception qui limogent l’errance...
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14 décembre 2010

Tout ce claveau de coulures émiettées.

Tout ce claveau de coulures émiettées.
Et puis, des attentes interminables où se rongent les heures pleines, celles que l’on a rempli du mortier de nos histoires, de la terre de nos cultures, du germe de nos semences chétives. Des impatiences lamentées, des temps saturés laissés à la promesse...
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12 décembre 2010

**^^**

**^^**
Partout en nous, seulement l’humble mensonge des mots grandis dans nos berceaux d’illusions. Ils offrent leurs soupirs à la chair de l’instant. Ils se réveillent de nos rêves. Ils trahissent nos secrets. Les voilà qui grimpent aux sommets de nos urgences...
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10 décembre 2010

Amélie Nothomb

« L'écriture commence là où s'arrête la parole, et c'est un grand mystère que ce passage de l'indicible au dicible. » - Hygiène de l'assassin, p.154 -
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10 décembre 2010

Anonyme.

« Ecrire c’est jeûner sans avoir faim. »
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10 décembre 2010

Christian Bobin

« L'écriture c'est le coeur qui éclate en silence. » - L'épuisement, p.63 -
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10 décembre 2010

Denis Diderot

« Tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas est écrit là-haut. Savez-vous, monsieur, quelque moyen d'effacer cette écriture ? Puis-je n'être pas moi ? Et étant moi, puis-je faire autrement que moi ? Puis-je être moi et un autre ? Et depuis que...
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10 décembre 2010

^^ - X - ^^

^^ - X - ^^
Il est des actions insoutenables dans l’écriture. Des paroles comme des maux de gorge, des glaires de vocabulaire amassées et coincées dans la gorge, des extinctions de voix soudaines, des mots qui se perdent ou se déchirent dans les voiles de nos bouches....
Posté par lacollineauxciga à 09:15 - Commentaires […] - Permalien [#]

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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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