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LA COLLINE AUX CIGALES
28 novembre 2010

^^ - S - ^^

^^ - S - ^^
Une cascade de lumière s’échoue dans le buvard de nos herbes, et tu te déverses comme un torrent en crue. Tu ensevelis toutes les berges où des oiseaux blancs s’envolaient et traversaient nos garrigues recouvertes d’un ciel de décombre et de démolitions...
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28 novembre 2010

^^ - R - ^^

^^ - R - ^^
Combien à taire nos sentiments on s’amoindrit, combien l’épreuve du temps nous pelotonne en amas de sucs enchevêtrés à nos pensées et combien de vacarme nous faut-il essuyer pour enfin déborder de nos mutismes insolents ! En nous, le muet provoque l’ardeur...
25 novembre 2010

Et pourtant, c’est ici, dans cette heure blessée.

Et pourtant, c’est ici, dans cette heure blessée.
Il est des heures à différer, à reporter, à inscrire sur une note soigneusement rangée dans une poche tendre. Un moment où l’ordinaire ne se cache pas, où il ne redoute pas le clair-obscur de la faïence des choses. En toute part d’amour, l’ampleur démuselée...
24 novembre 2010

Le trait dans l’union.

Le trait dans l’union.
Les yeux dans le hasard d’un face-à-face sans retenueSans complexe, sans scrupule et nus de défi volontaireC’est le vent qui est un poète, et pas le rêve qui souffleTout s’en va, tout part dans la déchirure d’aimerA l’inaccessible quête, la tentation...
24 novembre 2010

Paul Valéry

« L’avenir est la parcelle la plus sensible de l’ instant ». Cf. Variété .
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24 novembre 2010

24 novembre 2010

^^ - Q - ^^

^^ - Q - ^^
Nos évidences sont toujours d’impures circonstances salies par nos logorrhées importunes. Nos innocences n’ont d’innocence que leurs pulsions. Avilies de nos faiblesses, nous nous purgeons dans leur gloire. La chasteté du dire épuise nos possessions....
22 novembre 2010

Lettre à… la perception d’ex æquo.

Lettre à… la perception d’ex æquo.
La mort n’est pas un remède. Je crois que l’on meurt à l’étreinte des eaux, dans le recommencement des gestes premiers. Le cri en est un. Je crois que l’on meurt aux plis des entendements devenus des prêches de certitudes, des rétroviseurs voilés, des...
21 novembre 2010

Le mot de ton absence s’en retourne sur lui-même.

Le mot de ton absence s’en retourne sur lui-même.
Le mot qui souffre de ton absence ne peut se mettre en terre. Pour lui, le voyage est définitif, et sans retour. Il va de bout en bout dédicacer les torpeurs environnantes. Il voudrait n’être qu’une plainte joyeuse arrachant aux griffes des chagrins la...
21 novembre 2010

^^ - P - ^^

^^ - P - ^^
Au sommet de ta bouche les mots parlent pour se taire et ils brocardent à nos lèvres porteuses de douceurs et d’acide, un brouillard d’airain analogue à l’épaisseur de nos silences de crocodile. Nous étions prêts à croquer du verbe à contresens, nous...
20 novembre 2010

20 novembre 2010

François Fédier

« Cette voix – à la différence de celle, parfois, de l’Ange – est l’exact inverse d’une voix effrayante. Car elle vient d’un être humain tout comme nous, et qui nous dit que le tout autre est au cœur de chacun – sinon même son cœur. » - Voix de l'ami...
19 novembre 2010

Miasmatique.

Il était poète. Il écrivait des verts à lasso, à la sollicitude du cœur. Rouges comme des ciels de fin de jour, où l’assaut du vent est à venir.
19 novembre 2010

Amygdalesque.

C’était l’ami des arbres. Il leurs parlait comme le font des oiseaux qui cherchent un nid. C’était l’ami. Au fond des gorges. C’était l’ami de la lune. Seule la nuit lui était faconde.
19 novembre 2010

Bignoufflerie.

Il voulu jouer à cache-cache. Et, il se gratta l’œil.
17 novembre 2010

Joë Bousquet

A prix d’om bre. Loin des autres, il se trouble. La solitude l'effraie, elle lui apprend qu'un homme n'est jamais seul. Il se salit dans un duel sans adversaire dont la fatigue corrompt les traits qu'on lui voit. Sueur et souillures, il a le goût du mal...
17 novembre 2010

Le mot cet autre moi. Ce transfert capital.

Le mot cet autre moi. Ce transfert capital.
Je ne sais plus si ma langue s’épure de l’héritage des galbes et des cordeaux de mon corps en mutation. Je n’entends plus les tentatives qui subsistent après le dire, la connivence masquée des idées et des sentis. Ma parole est anémique et déficiente,...
16 novembre 2010

^^ - O - ^^

^^ - O - ^^
Soudainement. Tout se joue tout seul. Je deviens le spectateur ébloui et endiablé de mon écriture. Emporté. Je suis emporté. Les mots sont ces grumeaux d’encre qui se diluent, s’ancrent, prennent formes avec une autonomie stupéfiante. Sensation que rien...
15 novembre 2010

^^ - N - ^^

^^ - N - ^^
Nul doute, nos désirs sont nos défaillances les plus visibles. Et t’exprimer ma blessure devient vite un labyrinthe. Chaque mot, chaque syllabe se convertit en des sons plus ou moins mélodieux. Certains sont des bruits assourdissants conduisant plus volontiers...
13 novembre 2010

^^ - M - ^^

^^ - M - ^^
Sans ivresse, le temps parait une faux à défriche, une vraie lame de rasoir sarclant le duvet à peine touchable d’un souvenir moelleux. Nous tenions pourtant entre nos mains un vécu inscrit à la charte de nos humanités. Mais, voici un destin trichant...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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