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LA COLLINE AUX CIGALES
29 juin 2010

Amas. Amasser. Amassages.

Amas. Amasser. Amassages.
Comme un brouillard transparent tissé sur l’eau immobile, mes pensées déambulent comme des chalutiers rentrent au port, le ventre argenté, frétillant des poissons amassés loin des rives sablonneuses. La solitude sommeille dans le froissement de la lumière...
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26 juin 2010

La solitude est-ce une pitié de soi ?

La solitude est-ce une pitié de soi ?
Dans ce désert, rien ne parle, rien ne bouge. Et cependant… La bouche promène sur des oasis providentiels. Le cœur se dissipe dans les vagues du sable, les mains chahutent les grains désordonnés et le regard s’accroche aux cris transcendés par toutes...
26 juin 2010

Virtuellement… (sic)

Virtuellement… (sic)
Virtuelle ment… Tu as préféré la haute voltige dans sa forme la plus désespéré et la plus crispée. L’acte définitif enfante des murmures étalés sur le silence, sur les lèvres des soupirs. Ce qui s’abandonne aux nuées ardentes du souvenir, ce sont ces...
24 juin 2010

Maurice BLANCHOT

« Ecrire, c'est ne plus mettre au futur la mort toujours déjà passée, mais accepter de la subir sans la rendre présente et sans se rendre présent à elle, savoir qu'elle a eu lieu, bien qu'elle n'ait pas été éprouvée, et la reconnaître dans l'oubli qu'elle...
23 juin 2010

Un laps, un clapotis.

Un laps, un clapotis.
Fraîcheur dans tes yeux. Le sucre n’a plus le même goût. Le soleil n’a plus la même couleur. Une aube solitaire s’en va en fumée dans le lointain. Un refrain de parfum s’élève de tes mains et nos langues courageuses partagent l’enfance du monde qui arrive....
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22 juin 2010

Louis Ferdinand Céline

« C'est peut-être ça qu'on cherche à travers la vie, rien que cela,le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir . »
22 juin 2010

Nous sommes brûlés.

Nous sommes brûlés.
Parce que demain est toujours, parce que t’écrire est un gage, un warrant indéfinissable, parce qu’il faut réduire les vallées de larmes et les chemins de contusions, parce qu’enfin il faut loger le dénouement et porter le pas plus loin : errant dans...
22 juin 2010

A conditions.

A conditions.
Ne vivons-nous pas le monde à nos conditions ? Conditions d’êtres vivants, conditions de beauté et d’émerveillements. Conditions inhérentes à la majesté des ombres et aux royaumes des astres qui nous éclairent. Mais aussi, conditions de nos prises avec...
21 juin 2010

Il faisait noir, il faisait pluie…

Il faisait noir, il faisait pluie…
Parmi ce qui m’occupe, des visages où les rires prennent feu, où la tendresse et la peur se sont portées, emportées, puis délivrées de leurs rentes. Durant les quatre saisons qui se succèdent inexorablement, l’été accoste l’automne dans la musique des...
20 juin 2010

20 juin 2010

Il faut sauvegarder l’inaccompli.

Il faut sauvegarder l’inaccompli.
Je vais à toi dans la nuit éclairée, et cependant, j’habite ma chaumière dans sa pièce la plus isolée, la plus sombre, la plus intimement sobre. Aujourd’hui, je sais que je suis seul à penser et à croire. J’ai déposé ton suicide sous mes lassitudes et...
18 juin 2010

Des hardes de temps.

Des hardes de temps.
Vois-tu, j’ai une nuit tassée et compactée qui s’installe sur mes paupières. Une capitulation déroutante et une défaite provisoire où s’effilochent des angoisses à te vivre pareillement. Tu sais, mes croyances, elles aussi, sont mortelles. Et, tu es si...
18 juin 2010

Des brisouvertes concédées à l’appétit…

Des brisouvertes concédées à l’appétit…
Encore là ! Sous les semelles de la terre foulée s’est écrit en des lettres à mille caractères l’urgence de l’inassouvi. Tant d’heures blanches pour ne dire qu’une absence migrante, un chaland glissant de ports en ports. Tant d’heures molles pour ne témoigner...
17 juin 2010

Brandade.

Brandade.
Ton parfum s’est immiscé jusqu’à ma mémoire, il s’est infusé à mon cœur et je ne respire plus que par toi. Ta peau est une langue parlée. Nous nous y taisons de caresses. D’amour insonore. Seuls nos doigts grondent comme un tonnerre. Seuls nos yeux transpirent...
17 juin 2010

Spinoza

« Ce n'est parce que nous jugeons qu'une chose est bonne que nous la désirons, mais c'est parce que nous la désirons que nous la jugeons bonne. »Ce qui fonde l'effort, le vouloir, l'appétit, le désir, ce n'est pas que nous jugeons qu'une chose est bonne...
15 juin 2010

Le mot ne vient qu’après.

Le mot ne vient qu’après.
Un temps de retard. La libération s’exténue à la légèreté alors que c’est dans le poids du souvenir que transite le devenir. Aux peurs enfouies qui séquestrent les écorchures, aux craintes du désir qui sculptent la défaillance comme une argile sans voix...
14 juin 2010

Edgar Allan Poe

« Ceux qui rêvent éveillés ont connaissance de mille choses qui échappent à ceux qui ne rêvent qu'endormis. » - Histoires grotesques et sérieuses -
14 juin 2010

Arnon Grunberg

« Nos pertes nous définissent mieux que nos possessions. »
14 juin 2010

Antonio Machado

« Le chemin se construit en marchant. »
12 juin 2010

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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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