30 avril 2010
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L’heure sombre se souvient toujours de la lumière. Ce n’est pas l’homme qui avance dans la souffrance mais la souffrance qui nous traverse irrémédiablement.
Par quel acharnement la nuit venue va-t-elle s’approprier la pâle lumière de nos insomnies quotidiennes ? Par quel miracle capitule l’effroi rongeur de nos tressaillements, de nos gesticulations laborieuses à prétendre de « l’encore » le mieux qui se voudrait libératoire ?
Je croise le temps implémenté, aboulé, éventé, retrouvé, récolté sans désordre ni sourire. Je crois le temps perdu et l’amour à sa conquête.
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