LA COLLINE AUX CIGALES

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16 août 2009

→ 114 – La vie, sinon rien !

La parole et le corps n’ont pas d’autres exutoires que de naître du silence, qu’il soit divin ou païen. Nous nous pénétrons tous bien davantage de nos langues d’épis et de nos mers mystérieuses en accédant à nos peurs et nos ivresses. Là où quelquefois...

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15 août 2009

→ 113 – Funambulisme.

Je marche sur ce fil qui traverse les jours et l’étendue à perte de dire et de faire. L’équilibre n’y est jamais acquis. Ce ne sont que des petits bouts d’aplomb précaire ajustés les uns aux autres que la chute suit comme une proie. Vagabond funambule,...

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14 août 2009

→ 112 – Itinéraire d’un soupir.

Nous n'avons que la folie absolue pour territoire d'espérance. Ni l'intrusion, ni l'exil, mais la rampe glissante des hors de soi. Te toucher du mot, te caresser d'une voix, t'approcher dans l'épuisement du silence. Achoppé de confiance, le fragile se...

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14 août 2009

→ 111 – A l’excès, le cruel.

Ta solitude est le champ de bataille qui explore ma déchéance. Sans la carence, il n’y aurait que la joie. L’amour est mon impuissance à vivre autrement qu’en t’inventant. Solitude contre solitude, ton visage est aux reflets de ta voix une parole, un...

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14 août 2009

Honoré de BALZAC

« Dans ce monde où les petites choses deviennent grandes, un geste, un mot, perdent un débutant. Le principal mérite des belles manières et du ton de la haute compagnie est d’offrir un ensemble harmonieux où tout est si bien fondu que rien ne choque....

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13 août 2009

→ 110 – Dédales.

Coins de toi où je me lis sans me savoir. Coins de promesses et d’inconnus où je plonge comme une rivière détournée de son lit. Lit de poussières et d’empreintes qui se livrent à l’aube comme des germes prêts à en découdre avec la terre qui les ensevelie....

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12 août 2009

^^--^^

L’attente est au marais. Elle scrute la surface de l’eau et flirte aux racines des ombres. Le jour est condamné à se relever. Au loin, la nuit s’évapore dans le clin d’œil de l’éternité. La mémoire écarte ses lèvres d’où coule un fin filet de la sieste...

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12 août 2009

→ 109 – Sculpture.

La nuit brûle de ses feux et le noir raconte l’idée qu’il se fait du jour. Contre-jour des excès de nature que les mouvements provoquent et des batailles incertaines que les mots se font entre eux. L’enjeu est dans la charité que je me fais à moi-même...

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11 août 2009

→ 108 – Et si ?

Prélever à ta peau quelques bouts d’existence, descendre, entrer, incuber aux soupirs dans la bassine à chuchotements… Ta voix et ta peau chantent ensemble la prison d’ouates épaisses où s’efface la blessure Aristophanéenne dans un Banquet vain où le...

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10 août 2009

André Comte-Sponville nous parle d'Amour au Chêne

André Comte-Sponville nous parle d'Amour au Chêne Noir 1 envoyé par jtduoff. - L'info video en direct.

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10 août 2009

« Le poète est celui qui inspire bien plus que

« Le poète est celui qui inspire bien plus que celui qui est inspiré. » Ralentir travaux (1930), Paul Éluard, André Breton, René Char, éd. Corti, 1968, préface, p. 13

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10 août 2009

NOVALIS

« Je me sens attiré avant tout par les gestes inconscients de l’être, qui passent leurs mains lumineuses à travers les créneaux de cette enceinte d’artifice où nous sommes enfermés. Je voudrais étudier tout ce qui est informulé dans une existence, tout...

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10 août 2009

→ 107 – Dans l’étincelle.

A l’abolition de la langue, le mot est une boussole. Miroir de dire et d’ombres à la dérobée de toutes les errances, j’irai marcher dans le vent. J’irai grimper à l’arabesque de la fureur humaine qui souffle sur les braises de la révolte à vaincre la...

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10 août 2009

→ 106 – Aux racines de poussière.

Tout est dit d’avance. Le silence plisse sous le poids de sa charge. D’échos en échos il puise à la source des ombres le plat souverain où est inscrite l’absence absolue. Tout est dit d’avance. La mer profonde absorbe les ondes. La résignation, l’abandon,...

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9 août 2009

→ 105 – L’espoir est-il comestible ?

Tragique insuportabilitée de soi, la rigueur d’un ascétisme inculqué à nos profondeurs intimes. Tourbillons de sens, bouillonnements incoercibles des mamelles de mon sang, l’estime sauve-t-elle ? La vie est éclaboussée de morts rédemptrices où s’amoncellent...

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9 août 2009

→ 104 – A l’après.

Comme une ébauche d’ardoise gommée tes yeux s’enrobent à une voguerie sédentaire, comme le brouillon d’une eau verte stagnante des sédiments prisonniers qui se libèrent en s’évaporant, comme une sieste contenue des élans de l’horloge de sable. Tu es là,...

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8 août 2009

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8 août 2009

→ 103 – Dans la soie.

Deux corps ébréchés sur le rebord de la fenêtre. Deux corps de papier prêts à s’envoler. Deux souffles dans la même foulée. Dans les cintres du ciel nos draps gonflés de désir. Au hale de tes yeux je comprends la solitude à n’en plus finir d’être soi....

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7 août 2009

→ 102 – A la voie de ta voix.

Accroché à ta voix le timbre du chaos, l’horizon musical des sources ignorées où bascule l’ivresse des rythmes sous de fausses mélopées, des farfadettes de bruits lapant l’écorce des résonnances. Accroché au son des oiseaux tus sous les écumes qui gravitent...

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7 août 2009

→ 101 – Raccourci.

Je vous ai entendu, un soir sans saison, de votre voix pâle, dire l’étendue de votre désastre à conspirer contre la douleur grave de l’amour. Vous étiez blême de catastrophes livides à en éclabousser les arpents sauvages des collines des cœurs. C’est...

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