Dans le rêve impossible Ta langue est mémoire

Dans le rêve impossible

Ta langue est mémoire souple

Du devenir qui me traverse

Tes mains des lettres vivantes

Où les mots dansent

Jusqu’au bout de ma voix

Dans le rêve impossible

Ton nu n’est pas un silence

Insoumis aux caprices

Il parle à mes rides

Et mon sourire est suspendu

À ta peau de lumière

Tes lèvres sont les ailes

De mes voyages.

Un papillon butine le vide

Eparpillé dans ton regard

Sous tes paupières fragiles

L’entresol immobile

Ecoute le temps figé

Où s’ébrèche l’instant

C’est le noir grossier

A l’assaut du présent

Qui n’attend

Que ton clin d’œil.

Comments

[B.]

Samedi, bon jour pour les clins d’œil, Merci à toi.

[...]

...un clin d'œil...

...ça me dit...

...

[B.]

Il est sans doute des dimanches matins où le parfois siège dans l’éternité.
Rire.

[M.]

Un peu de poésie... Ou comme une caresse sur mon dimanche matin. C'est parfois si doux de te lire, B.