Le chemin de pacification de soi est tout à la fois difficile et sinueux mais il est aussi la juste réflexion de nos capacités à ne point nous haïr. Or la haine n’est pas perdition si elle offre le passage pour saisir de soi, ce qui peut nous échappe...

« Ce qui supplée au rapport sexuel, c’est précisément l’amour » - Jacques LACAN - Rapport au sexe, pourquoi pas, mais rapport à l’autre ? Dans ce cas, l’onanisme n’est point un rapport à soi, mais une relation unique et invertébrée avec son sexe sans...

La raison est fille de joie qui ne conduit pas nécessairement aux sourires.

Transforme-t-on le monde en l’interprétant ?

Le danger est tout système de pensée.

« Cette fois, on ne baise plus, on fait l’amour. La différence est très grande, elle est musicale, ça ne s’écrit pas de la même façon. » Philippe SOLERS – Passion fixe –

« Un homme fait de tous les hommes. » JP SARTRE – Les mots –

L’inconscient serait ce langage profond que nous ne saurions exprimer par des mots, qu’il n’en serait pas moins le lieu révélateur de toutes les torpeurs qui n’ont su que fabriquer les nœuds de la corde sur laquelle nous espérons grimper à notre propre...

Et si vivre était illégitime ?

Convergente ou divergente, la lumière reste ce faisceau dans lequel s’entraperçoit la structure.

« […] … un miroir dressé au plus clair du jour. Nul regard jamais n’est allé aussi loin. Et maintenant cet homme est seul avec sa peur… ». Joë BOUSQUET - traduit du silence, page 43.

De notre relation avec l’intime, l’ultime ne réside pas dans se savoir, mais dans l’action de se vivre. La détonation de l’aventure de soi est là.

Allez savoir ce qui se mérite ?

Chaque bribe est une immensité d’infime qui s’ajoute à tes brindilles. Rien ne sera plus que tu existeras toujours.

Dans la torpeur, la surprise est ce qui ronge l’indolence des béatitudes et qui saisit l’usuel pour en extraire l’acidité.

Dans le socle de tes yeux le parfum de la lavande en fleur Sur la vague de tes lèvres un bateau de Follon dans le ciel Aux cimes de tes seins un ruisseau de lait d’enfance senteur Et sur ton ventre le velours des mots qui inventent le miel. Un songe me...

Inconnu et méconnu se conjuguent froissés par l’impossible des peaux qui ne se sont point pénétrer. La chair n’est que le prépuce des âmes et le charnel cette voie silencieuse par laquelle l’union à l’ensemble de soi et du monde se formalise dans les...

On se surprend soudain à l'effleurer...

Le bruit de ton silence creuse des stries incolores sur les fresques de ta cathédrale d’images. Dehors tout est calme, reposé. A l’intérieur, les grelots des symphonies turbulentes froissent les murs et pleurent les vitraux émaciés. Le chaud et le froid...