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LA COLLINE AUX CIGALES
17 février 2008

MONTAIGNE :

« Tu ne meurs pas de ce que tu es malade, tu meurs de ce que tu es vivant ».
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17 février 2008

LUCRECE : De la nature des choses, chap. 3, 1080-1084 :

« Toujours nous tournons dans le même cercle sans pouvoir en sortir … Tant que demeure éloigné l’objet de nos désirs, il nous semble supérieur à tout le reste ; est-il à nous, que nous désirons autre chose, et la même soif de la vie nous tient toujours...
15 février 2008

1741 -

1741 -
La seule certitude qui nous est donnée c’est l’erreur, commettre une erreur. Pour tout ce qui est faux, nous n’avons aucun doute. Heureusement, pour connaître l’erreur d’un acte, il nous faut le vivre.
15 février 2008

1740 -

1740 -
J’ignore bien trop les causes qui provoquent mes désirs pour juger si je m’exécute de cette ignorance ou de l’accomplissement de ce qui me conduit désirer. Me savoir demeure cependant l’unique alternative pour m’affranchir de la culpabilité à être, par...
15 février 2008

1739 -

1739 -
Et si je ne suis pas libre dans un absolu, j’apprends à le devenir au plus de possible en acceptant de rejeter de moi, les caprices et les passions qui dévorent ma conscience.
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15 février 2008

1738 -

1738 -
Le juste est fidèle à la réalité, sans qu’elle ne justifie l’inexcusable. Le réel de soi n’est point forcément celui de l’autre car il y va de l’appréciation de chacun, de son histoire et de sa capacité à s’émanciper de toutes valeurs morales afin de...
15 février 2008

SPINOZA - Ethique I, définition 7

« On dit qu’une chose est libre quand elle existe par la seule nécessité de sa nature et quand c’est par soi seul qu’elle est déterminée à agir ».
15 février 2008

1737 -

1737 -
Etre esclave du désir c’est renoncer à connaître s’il nous est essentiel. On devient d’autant plus libre que l’on échappe à la souffrance.
15 février 2008

1736 -

1736 -
De ce qui est vrai, agréable et utile, la vie est la simple expression que nous compliquons aux loisirs de nos incapacités.
15 février 2008

1735 -

1735 -
Si nous concevons que nous sommes notre seul refuge, la haine du corps parce qu’il ne nous convient pas et ne rentre pas dans les moules culturels, nous dépossède de toute estime de soi et par conséquent nous condamne au mépris de nous-même.
15 février 2008

SPINOZA

« Le Mépris de soi consiste à avoir de soi-même, par Tristesse, une moins bonne opinion qu’il n’est juste. »
15 février 2008

1734 -

1734 -
Du réel, nous ne sommes que l’incertitude .
15 février 2008

1733 -

1733 -
Au lieu de fuir le réel afin de poursuivre un idéal supposé meilleur, idyllique et sans ombre, nous aurions intérêt à repérer ce que de nous est l’essentiel et de réapprendre à nous regarder sans crainte.
15 février 2008

1732 -

1732 -
Le seul essentiel qui est notre et qui nous construit réside dans la façon dont l’on s’envisage.
15 février 2008

1731 -

1731 -
Cesser de vouloir être autre chose que soi nous délivre des combats perdus d’avance et nous permet de redéployer nos énergies pour œuvrer plus justement aux joies fertiles.
15 février 2008

1730 -

1730 -
Un désir que la réalité refuse, au lieu de nous consigner à l’échec et à l’aigreur devrait au contraire nous aider à propulser nos envies impossibles aux poubelles de l’oubli et nous ouvrir à des perspectives nouvelles plus enclins à répondre à nos possibles...
15 février 2008

1729 -

1729 -
Ce n’est que défait de toutes censures qu’il nous est possible d’envisager une partie du bonheur.
15 février 2008

1728 -

1728 -
Seul le présent nous ouvre demain et nous relie à hier, c’est de cette immédiateté que nous parcourons le temps et que nous façonnons, sculptons nos réalités.
15 février 2008

1727 -

1727 -
Nous ne sommes que les gérants de nos corps et les locataires de nos pensées. Ce n’est que dans la dépossession qu’il est nous ouvert la voix de l’accomplissement ultime et de la légèreté plénière .
15 février 2008

1726 -

1726 -
De notre interdépendance à la vie, une seule de nos pensées agressives et futiles ôte à nos consciences le fruit de sa gratitude à l’expression de nos lumières.
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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