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LA COLLINE AUX CIGALES
18 février 2008

1759 -

1759 -
Habiller le vide des mots de nos connaissances le rend encore davantage guignol au théâtre des ombres.
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18 février 2008

1758 -

1758 -
Un mot n’a d’odeur que si la supercherie de l’idée pour laquelle il se réclame est la révélation de son acrasie.
18 février 2008

1757 -

1757 -
Un frisson appris par cœur et répété au moment opportun est comme un pet de l’esprit qui rend l’haleine fétide lors d’un repas de gala.
18 février 2008

1756 -

1756 -
La modernité ne détient pas davantage de salmigondis que l’ère préhistorique. Le gibier est seulement cuit à la vapeur du robotique au lieu d’être avalé tout cru. Du progrès mal interprété l’éloge de la nature devient une parodie tout aussi infructue...
18 février 2008

1755 -

1755 -
On n’a pas attendu Freud pour souffrir de nos incommodités. L’angoisse est une langue vivante que l’on devrait apprendre à l’école dés le plus jeune âge pour mieux en décoder les fureurs intestines.
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18 février 2008

1754 -

1754 -
La vérité est qu’il est sage de ne rien posséder. Pas même soi. Nous ne sommes que des lanternes dans lesquelles repose une petite flamme donc nous faisons notre lumière. Mais rien ne nous appartient. Ni la lanterne, ni la flamme. Autant nous croyons...
18 février 2008

1753 -

1753 -
D’un silence qui menotte le corps, j’ai du lâcher ma stupeur par l’exclamation ahurie des yeux encore tout surpris d’avoir à dire ce que les mots et la bouche auraient sans doute mieux racontés. Et je me suis livré.
18 février 2008

1752 -

1752 -
S’appartenir pour s’identifier est-ce être dans cette ressemblance de l’unicité dont je n’ai finalement qu’une vague idée ?
18 février 2008

1751 -

1751 -
Plus je désire ce qui est à ma portée plus je me satisfait de ce que je suis .
18 février 2008

1750 -

1750 -
On ne s’appartient que si l’on se donne. Où plutôt n’est-ce point de cette estimation dérisoire de s’appartenir, dont on ne sent les effets qu’au travers des autres qui estiment qu’on leur appartient, qu’il nous semble être possible que l’on s’appartienne...
18 février 2008

1749 -

1749 -
C’est dans la jouissance seule que nous nous appartenons, en dehors, tout n’est que fatras. La douleur nous donne cette affreuse sensation que nous ne nous appartenons plus et que la maîtrise de soi ne s’exécute que dans son extension à la propension...
18 février 2008

1748 -

1748 -
Du temps nous reste à savoir ce qui est urgent et ce qui est essentiel pour rythmer sa propre horloge. L’heure n’est qu’un conseil. Le temps est la contrainte qu’on lui accorde.
18 février 2008

1747 -

1747 -
Ne pas être libre de son temps ne veut en rien exprimer notre non liberté mais seulement ce à quoi nous le donnons. Reste à savoir si c’est le résultat d’un choix ou des chaînes de l’appartenance à une civilisation. Rien n’est plus libre que le temps...
18 février 2008

1746 -

1746 -
Qui de nous, ne regarde pas l’heure au moins de temps en temps ? Qui peut se flatter de ne pas être sous le joug terrifiant de l’heure qui tourne et qui passe ? Le temps que l’on s’accorde à soi est le seul espace où l’on s’autorise. Après, tout dépend...
18 février 2008

1745 -

1745 -
N’appartenir à personne pas même à soi c’est reconnaître notre grandeur et accepter que notre amplitude soit l’espace miraculeux de notre révélation.
18 février 2008

1744 -

1744 -
De la reconnaissance de la conscience, nous acceptons que nos itinéraires soient nos lamentations.
18 février 2008

1743 -

1743 -
De l’appartenance. S’appartient-on vraiment ? Que maîtrisons nous de nous même ? Nos facultés sont si souvent réduites à nos choix et nos choix eux-mêmes sont si souvent le résultat de ce qui nous a poli. Animal social, si je te dépèce, qu’y a-t-il en...
17 février 2008

1742 -

1742 -
Crédule, on mesure toujours son ambition avec la passion démesurée de puissance comme quoi l’existence nous appartient. Et l’acrasie écroule nos ardeurs dans un effondrement qui désespère nos raisons à l’injustice du réel.
17 février 2008

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Nous essuierons nos mains à demi fermées, sous la lumière à demie morte d’un jour à demi clos. Pour colmater les fissures où ruisselle encore l’eau de nos pluies alanguies à l’usure du ciel. Nus à la rencontre, nos peaux vêtues de nos mots perdus et de...
17 février 2008

ALAIN :

« Cette terre ne nous a rien promis. »
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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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