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LA COLLINE AUX CIGALES
24 février 2008

0010 -

De l’inéluctable ne retenir que cette fatale obligation à accepter de répudier sa propre nature pour se concevoir réduit à être la marionnette de sa réalité. Ou bien s’offrir l’alternative.
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24 février 2008

0009 -

Se creuser, s’observer Se savoir, se comprendre Se connaître, s’approfondir Efforts après efforts Prendre la distance Prendre la mesure Toucher à son fond S’assigner à son nu Pour ensuite s’offrir Le lâcher prise de sa nature.
24 février 2008

0008 -

D’une seule pensée D’une toute première L’irrémédiable Ne jamais plus pouvoir Ne plus penser.
24 février 2008

0007 -

Se refuser à prétendre détenir la vérité, c’est ce qui nous conduit à la rechercher, même si nous sommes conscient de son inaccessibilité entière et totale. De ce refus intègre s’éveille la puissance de l’élan qui propulse à s’enrichir de la connaissance...
23 février 2008

0006 - de l'attachement

0006 -  de l'attachement
De l’attachement que nous consentons à nos semblables, nous brimons tant le pacifique et naturel élan qui nous conduit à les intégrer en nous que nous réprouvons l’âpreté de l’affectif à son ardeur à nous donner souffrance. On geint de chaque éloignement,...
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23 février 2008

0005 -

Chercher ailleurs Ce qui est en soi Désoriente La b ous s ole de l'in dispen sable Et assure l’insatisfaction.
23 février 2008

0004 -

Modeste La tige du coquelicot Se dresse finement Du rouge qu’elle porte Et ne prétend point Colorier le vert qui l’entoure.
22 février 2008

0003 -

Un sujet au aboie cherche son verbe La carence vire à l’obsession Vire les sens, vire l’intention frigide La raison se niche dans l’attente Dans l’espace vide à mûrir.
22 février 2008

0002 -

Désir défloré, angoisse maîtrisée Au cœur du silence, le tic tac effleure Le souffle inattendu Corps qui se livre nu et tremblant Fragiles frissons La peau lisse, l’âme ronde.
22 février 2008

0001

Parler Raconter, dire soi Creuser, vider S’affranchir Devenir page blanche.
22 février 2008

.../...

Période de clabauderies et de vidage terminée.
22 février 2008

1788 -

1788 -
On ne vient pas à soi même en se tournant le dos. Devant est le seul espace vide où l’on peut se mouvoir.
22 février 2008

1787 -

1787 -
Pour échapper à la fissure, il est utile de retourner à ses empreintes originales pour y puiser le goût de ce que nous sommes et de se réapproprier la ferveur de soi pour ensuite et ensuite seulement se réorienter vers l’extérieur avec cette puissance...
22 février 2008

1786 -

1786 -
La poésie de la vie est déclenchée par un sentiment exorbité à l’égard des limites dont la raison s’est pourvue. Il y a souvent moins d’imaginaire qu’il y semble et seulement un désespoir tacite.
22 février 2008

1785 -

1785 -
C’est la pudeur de l’anéantissement qui nous sauve de la paralysie de la tristesse.
22 février 2008

1784 -

1784 -
Un désir qui se refuse à l’accomplissement se meurt de l’épuisement qu’il aurait du endurer pour obtenir sa perte. C’est à vouloir s’étancher pour le dissoudre que l’on suppose construire son autonomie tant qu’on croit qu’un besoin auquel on a donné satisfaction...
21 février 2008

1783 -

1783 -
L’aujourd’hui ne se suffit pas de sa survivance. Sans cesse à relire la page première de nos empreintes profondes, à essayer de reconnecter avec l’origine de notre concept d’existence, on s’épuise à vouloir reconsidérer ce qui est pourtant l’évidence...
19 février 2008

1782 -

1782 -
Je t’ai vu, je t’ai aimé, je t’ai cueilli. Et tu as terminé ta course dans le vase posé sur l’étagère parfumée de mes désirs accomplis. J’ai conservé tes pétales séchées dans le livre de mes souvenirs.
19 février 2008

1781 -

1781 -
Je ne connais finalement qu’une seule version de l’amour. Celle où les âmes s’achoppent et se partagent. Mais elles sont si fragiles et si craintives qu’aucune n’ose s’extirpée de sa gangue protectrice. Il faudra alors que la mienne cultive en son jardin...
19 février 2008

1780 -

1780 -
Lorsque le cœur s’enflamme, l’idée de vivre est d’une évidence enchantée, alors que lorsque l’esprit se réfugie dans la raison qui fourvoie toute les contradictions, la rectitude opère sa machiavélique sentence pour mieux flirter avec le doute.
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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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